DOLEANCES

Constat sur notre édifice "juridique, fiscal et social"

Depuis longtemps, nos lois, nos règlements s'empilent à l'infini, n'hésitant pas à bafouer certains principes fondamentaux de notre droit.
Les "règles" du jeu changent constamment, créant une insécurité juridique et fiscale, et interdisant toute projection fiable pour l'avenir.
Plus personne, à quelque niveau qu'il soit, n'est capable de s'y retrouver.
Nombre de décisions sont politiques, ou dictées par l'actualité, le clientélisme, l'improvisation.
Il n'existe plus aucune cohérence à l'ensemble de notre édifice juridique, fiscal et social.
Aucun homme ou femme politique n'a la capacité de synthèse, de vision globale, pour rebâtir l'ouvrage.
Souvenons-nous, il y a eu, à une époque, un certain Napoléon. Même s'il n'a pas eu que des qualités, et peut-être des ambitions un peu belliqueuses ou démesurées, reconnaissons-lui un travail admirable, le Code civil, qui est un modèle de synthèse, et l'un des fondements de nos droits écrits modernes, suivi comme modèle par de nombreux pays.
Mais, aujourd'hui, que reste-t'il de la logique et de la structure de cet édifice?
Alors qu'il y avait des principes, et quelques exceptions, aujourd'hui ce sont les principes qui sont devenus exceptions.
Qui est encore capable de raisonner globalement, en remontant aux bases, avant d'appliquer l'exception?.
Est-ce en raison de ce que nous devenons de plus en plus instruits, qu'il faille faire de plus en plus compliqué ?
Ou est-ce raison de ce que toutes nos réformes sont "réfléchies" par des technocrates ou hauts fonctionnaires, issus d'un même moule, et n'ayant qu'une vue théorique et partielle de l'ensemble, sans s'interroger sur les conséquences à long terme et sur la solidité de tout l'édifice?
Pourquoi nombre de solutions retenues seront-elles commandées avant tout en raison de la fiscalité, plutôt qu'en fonction du juridique?
Nos hommes politiques, que ce soit au plus haut niveau, jusque dans les communes, ont-ils encore un réel pouvoir, ou ne jouissent-ils que d'un pouvoir apparent?
Et si, finalement, toute cette complexité, ces enchevêtrements inextricables, se retournaient contre nous, et étaient la source principale de nos maux et ne profitaient qu'à ceux capables de s'offir les conseils de juristes et fiscalistes de haut niveau?

Cahiers de doléances

Une réforme sur la fiscalité doit être réalisée très prochainement, sans doute au pas de charge.
S'il est incontestable qu'une telle réforme d'ampleur est nécessaire, cela ne mériterait-il pas que l'on s'y arrête, que l'on prenne le temps et que l'on y réfléchisse en remettant tout l'ouvrage à plat, et pas avec des inventions nouvelles et dans la hâte à la Géo Trouvetout, ni au "coup par coup".
Et si nos dirigeants décidaient de sortir du cercle des conseillers énarquiens, et n'hésitaient pas à ouvrir des "cahiers de doléances", comme cela s'est déjà produit par le passé.
Les éléments de réclamations sont innombrables.
Par définition, ils seront souvent contradictoires, chacun ayant une vue, une perception des choses et des éléments différentes.
Le but ne serait pas :
-de critiquer ce qui ne marche pas, ni d'en faire l'inventaire exhaustif
-de réaliser une multitude de cahiers, pour finir empilés sur des étagères, ou noyés au fond d'un disque dur,
Il serait :
-de proposer, de recréer un socle, de ne plus "replâtrer".
-d'explorer des "idées nouvelles", n'hésitant pas à remettre en cause des décennies, voire beaucoup plus, d'habitudes "de pensée".

Fiches de réflexions / propositions
Voici quelques thèmes actuellement disponibles.
sélection du cahier

Il ne s'agit là que d'une phase de démarrage, avec des fiches encore peu nombreuses, et abordant des thèmes variés.
A l'avenir :
-les cahiers de doléances seront ouverts à tous,
-un wiki sera mis en place à cet effet,
-elles seront triées et classés par thèmes, pour constituer différents "cahiers de doléances".

Qui critique, propose

page d'accueil