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BIBLIOTHEQUE D'ACTES NOTARIES

Réflexions d'ensemble - Projet

Support
Nous utilisons tous comme support, un traitement de texte. A peine 5% des fonctionnalités sont utilisées, 95% ne servant qu'à encombrer la mémoire. Microsoft est "LE" standard (payant, avec obligation de suivre le rythme des mises à jour, et de monter en puissance à chaque fois au niveau du matériel).	Réaliser un éditeur de texte simple, basique et rapide, limité aux fonctions essentielles, débarrassé des fonctions que nous n'utilisons jamais. Celui-ci devra fonctionner sur tous les systèmes d'exploitation, et avec des matériels moyenne gamme ou bas de gamme actuels.

Type de fichiers
Tous les systèmes de traitement de texte utilisent un système d'encodage, permettant sa mise en forme. Nombreux sont des formats "propriétaires" (word et autres), et donc non libres.	L'encodage et les fichiers seront en mode texte, gage de pérennité. L'encodage doit être intégré au fichier (style HTML/XML/WIKI). Les normes d'encodage peuvent faire l'objet de fichiers séparés (style DTD avec XML).

Type d'encodage
Le HTML est lourd et source de verbiage. Il est obligatoire pour l'affichage, mais pas pour le stockage des infos. Le XML, même s'il n'est pas indispensable actuellement, semble une solution incontournable à l'avenir.	Les fichiers peuvent être réalisés avec un encodage maison concis, l'affichage s'effectuant après réencodage html (style wikinot). Les bases d'un langage XML notarial doivent être définies (voir les fichiers source sous bibliothèque d'actes).

Volets de travail
Nous sommes habitués à ne voir que le résultat (mode wysiwing), sans savoir ce qu'il y a derrière, et sans pouvoir intervenir sur le code source. Cela peut conduire à du code massif, et pas toujours au résultat souhaité.	L'éditeur de texte doit comporter 2 volets : 1 onglet "visualisation" et 1 volet "code source", avec possibilité de passer de l'un à l'autre instantanément (style Web Expert ou Wikinot).

Bibliothèque de formules
Les notaires sont à la recherche de toujours plus de formules prêtes à l'emploi. Cela conduit obligatoirement à des usines à gaz : quantité est le contraire de qualité.	L'objectif doit être le minimum de formules pour le maximum d'applications. Les clercs doivent réapprendre à rédiger, et ne plus être esclaves de la machine.

Contenu des actes
Nos actes sont devenus des monstres d'obésité, où nous avons perdu toute mesure et toute logique. Nous allons dans une impasse, avec sans doute des conséquences graves.	Il faut repenser entièrement le cheminement logique de nos actes, faire clair et concis, supprimer tout le superflu, le faux et l'inutile. C'est tout à fait réalisable (voir travaux sur sosnotaires.com).

Mode d'assemblage
L'assemblage de nos actes est réalisé au moyen de macros. Ce système a des limites, rend la "portabilité" de nos bibliothèques de formules extrèmement difficile et totalement dépendante d'un logiciel, et aboutit à générer des monstres.	L'assemblage doit être réalisé par adjonction de fichiers. Cet assemblage doit pouvoir être effectué : -manuellement, et à la demande, -ou automatiquement, suivant une trame facilement redéfinissable par l'utilisateur. (voir bibliothèque d'actes / assemblage).

Mode de travail
Nos systèmes de traitement d'actes sont basés sur le principe de fichiers. Cela a rendu nos clercs irresponsables, et totalement dépendants de la machine. Le résultat après montage peut se révéler assez catastrophique (absence de fil conducteur, mélange en tous sens, incohérences et autres monstruosités). Personne ne se soucie plus de l'acte (produit fini), en tant que tel.	Redonner au clerc la faculté de penser "acte fini", les fichiers étant remplacés par une seule fiche "résumé de l'acte", faisant office de : -réquisition d'instrumenter, -attestations, -et même notifications pour purge du droit de préemption. (système, mis en application manuellement par le webmestre il y a près de 30 ans, et transposable).

Sous-produits
Les notaires ont focalisé sur les sous-produits. Plus personne ne veut remplir d'extraits d'actes ou compléter des bordereaux. C'est sans doute pour cette principale raison que nous en sommes arrivés à un tel résultat.	Une photocopieuse suffit pour réaliser un extrait d'acte. Les attestations peuvent être établies à partir de la fiche de départ. Quant aux bordereaux, on peut récupérer les paragraphes par simple copier-coller. Un système de confection automatique des sous-produits peut néanmoins être réalisé, à partir de l'encodage XML des fichiers.

Archivage / stockage
Combien d'entre nous se soucient de l'archivage de leurs données, du contenu de leur disque dur et de son nettoyage : c'est notre salle d'archives, et sans doute en pire. Malgré la baisse des prix, est-on réellement obligé de rajouter sans cesse un disque dur ou de changer son matériel.	La taille des fichiers, leur structure et leur hiérarchie devra être étudiée, afin d'assurer une structure stable, et utilisable pendant si possible des décennies. L'évolution des fichiers vers des applications futures devra être possible, de préférence sans réencodage.

Système d'exploitation / langage
Les systèmes de traitement d'actes qui nous sont proposés, sont conçus autour d'un logiciel particulier, et ne sont pas transposables. De plus, nous seronss bientôt tous totalement dépendants de Windows, avec toutes les conséquences, alors qu'il existe d'autres systèmes d'exploitation.	La partie programmation devra être multi plate-formes. Les fichiers doivent pouvoir être utilisés quel que soit le type de matériel, et que l'on travaille en interne ou en externe, en monoposte ou en réseau. Certains langages sont donc à écarter. PHP semble une excellente solution. Au besoin, plusieurs langages peuvent co-exister, ou se partager la ou les tâches.

Conclusions